Malgré le Brexit, la France et ses biens immobiliers continuent de séduire les Anglais. En effet, l’immobilier français a toujours la côte auprès des investisseurs étrangers et en particulier auprès des Britanniques. Selon une étude menée par BNP Paribas International Buyers, ces derniers sont les plus nombreux sur le marché français. Pour preuve : en 2016, un tiers des transactions immobilières en France a été réalisé par un Britannique.
Un marché tout à fait prometteur
Le pouvoir d’achat des Anglais dans l’immobilier a été impacté par leur sortie de la zone euro. En effet, en 2016 les investissements immobiliers ont connu une baisse de 25 à 30 %. Mais curieusement, leur attirance pour les biens immobiliers français n’a pas du tout changé. BNP Paribas International Buyers, dans le cadre de sa 9e observatoire du marché des acquéreurs non-résidents, a établi un constat sur le comportement de cette clientèle et son intérêt pour l’achat immobilier en Europe.
Si 28 % des Britanniques ont décidé d’abandonner l’idée d’acheter des biens immobiliers en zone euro, une grande partie d’entre eux, notamment 23 %, sont toujours disposés à poursuivre leurs projets, voire même à l’accélérer. Suite aux résultats des études, deux tiers des répondants prévoient d’acheter une résidence principale en zone euro. Par contre, 51 % sont la conséquence directe du Brexit.
La France toujours aussi prisée
La France compte parmi les destinations les plus cotées par les Anglais. Dans la catégorie des endroits qui font le plus rêvé, elle se situe en 2e position. On peut donc dire que les voyageurs qui viennent d’outre-Manche ont toujours un goût prononcé pour les biens immobiliers français, mais pas de manière uniforme sur les différents territoires français.
Dans la plupart des régions françaises, les Anglais sont incontestablement les investisseurs étrangers les plus actifs lorsqu’il s’agit d’immobilier. C’est notamment le cas dans des régions comme l’Aquitaine où ils représentent 11,6 %, Rhône-Alpes avec 14,8 %, Paca et la Bretagne avec 10,3 % et le Poitou-Charentes avec 10,9 %.
L’Espagne, un concurrent coriace pour la France
Toujours d’après l’étude, les critères de choix retenus ont permis de déterminer la grande force de la France à savoir : son climat et son art de vivre unique. Toutefois, en ce qui concerne le climat, l’Espagne lui vole la vedette, car 78 % des sondés ont affirmé que l’Espagne est principalement appréciée pour son climat exceptionnel.
En ce qui concerne le prix de l’immobilier, l’Hexagone reprend l’avantage. Pour les gros investisseurs, la France est la terre d’accueil privilégiée. 30 % d’entre eux y consacrent plus de 200 000 euros contre 22 % en moyenne dans la zone euro.
En réalité, les Britanniques lorsqu’ils se lancent dans l’investissement d’un bien immobilier en zone euro, le font surtout dans le but d’acquérir une résidence secondaire. L’art de vivre est, pour 66 % d’entre eux, le critère de choix décisif dans l’acquisition d’un nouveau bien immobilier.
Par ailleurs, il a même été possible de dresser un portrait-robot de l’acheteur type. D’après les résultats de l’étude, il s’agit d’un couple d’environ 45 ans qui vit en dehors de Londres, et prévoyant de faire une acquisition de 100 000 et 300 000 euros.