Je devais accueillir prochainement mon deuxième chat à la maison, un adorable petit British Shorthair, que j’attendais impatiemment. En commençant à me renseigner sur tous les besoins de mon futur compagnon, je me rendis vite compte que la facture pouvait rapidement monter avec la litière et la nourriture. En adepte de la récupération et des solutions ingénieuses, j’entrepris de construire mon propre modèle qui aura en plus l’avantage d’être écologique.
Faire un plan du futur arbre à chat
Pour bien visualiser les différentes étapes de la construction, je conseille de faire un plan même s’il n’est pas parfait. Il va permettre de savoir exactement toutes les fournitures nécessaires. J’ai pu ainsi créer ma liste d’objets à récupérer ou à acheter si je ne pouvais pas trouver un autre moyen. Je ne devais pas oublier le nombre de clous, le scotch adhésif, la ficelle et tous les autres éléments. Le plan est une bonne façon de pouvoir réfléchir à plusieurs reprises aux besoins, soit en les notant au fur et à mesure de l’élaboration du plan, soit en les notant tous à la fin.
Je recommande aussi de penser d’abord à l’endroit où l’arbre à chat sera disposé et ne pas faire la même erreur que moi, penser à un arbre à chat trop grand et avoir à tout recommencer par la suite. Les dimensions doivent être prises en largeur mais aussi en hauteur car les chats aiment aller sur les endroits assez hauts et observe souvent depuis le haut des escaliers chez son maître actuel. Il fallait donc que je pense à lui créer un poste d’observation parfait pour lui faire plaisir. Le degré de difficulté devra être choisi en fonction de la capacité de chacun à bricoler. Vu que je me débrouille assez bien mais que je ne suis pas une pro, je me suis simplement contentée d’un modèle sympathique mais pas trop évolué tout de même.
Le début de la construction
Bien sûr, j’ai commencé la construction de mon arbre à chat en préparant la base avec du contreplaqué que j’avais pu récupérer auprès d’une usine près de chez moi. J’ai découpé des carrés de 60 centimètres de côté, ce qui me semblait assez important mais pas trop imposant pour pouvoir soutenir la structure. Les chats aime le confort et j’ai donc décidé d’installer de la moquette au-dessus de cette base afin que le premier contact lui plaise instantanément. Pour chaque partie verticale de mon arbre à chat, j’ai d’abord recouvert le tout de moquette que j’ai pu fixer avec un pistolet agrafeur très pratique et rapide avant de continuer mon travail.
Il ne me restait plus qu’à fixer mes supports verticaux à la base et pour être sûr que Cannelle et Chippie puissent sauter sur l’arbre à chat comme ils le voudraient, j’avais d’abord fixé des petites plaques de fer récupérées sur une ancienne table. Avec cette astuce, j’allais pouvoir visser mes supports verticaux bien profondément. En effet, Cannelle n’est pas un chaton et je n’étais pas convaincu qu’avec de simples clous, ses différents sauts sur l’arbre à chat, il puisse tenir longtemps. Parfaitement rassurée, j’allais pouvoir finir cet arbre à chat unique en son genre.
Dernières installations avant le premier essai
J’avais choisi d’acheter les plateformes dans un magasin de bricolage car il demande un bas prix et qu’il les découpe exactement aux mesures souhaitées, ce qui avait permis de me faire éviter une étape fastidieuse. Après avoir fixé ces plateformes aux supports verticaux, je les ai aussi recouverts de la même moquette. Les détails sont à installer au gré des envies, il n’y a pas de règles. J’ai ainsi choisi d’installer un hamac de grandes tailles en utilisant l’espace entre les plus hautes plateformes. De cette façon, les chats pourront s’étendre de tout leur long sans risque de déséquilibrer la structure. J’ai choisi du coton ultra résistant pour ce hamac et j’ai cousu par-dessus des morceaux d’une ancienne veste polaire afin qu’il soit très doux.
Étant limité question bricolage, j’avoue que je n’imaginais pas pouvoir créer une véritable cachette donc j’ai entrepris ma version toute personnelle. J’ai récupéré une caisse en bois que j’ai fixée sur une des plateformes. Au fond, j’ai agrafé des morceaux de coussin afin de créer un nid douillet où il sera sympathique de pouvoir se retrouver. Pour le plaisir des chats, j’ai percé plusieurs cercles de chaque côté afin qu’ils puissent observer en cachette. La touche finale allait être de lui installer leurs petits jouets. J’ai fixé une petite souris en bas de la structure pour l’encourager à s’y rendre et une toute en haut pour lui donner envie d’explorer l’ensemble de l’arbre à chat. J’ai pris soin de disposer de l’herbe à chat pour intéresser les chats et le succès fut immédiat et total.
En savoir plus sur le British Shorthair : http://www.britishorthair.com/